Couvertures & cheminées

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Les couvertures et cheminées

Dans le département de la Manche, dans la hague, on retrouve des schistes. En ce qui concerne les bâtiments agricole anciens ils sont partiellement couverts d’ardoise ou de tuiles. Il faut savoir qu’autrefois l’essentiel de ces habitats anciens étaient de toute façon couverts en chaume. c’est-à-dire que le chaume était le matériau qui couvraient massivement les habitats. Sur les maisons anciennes qu’on peut voir dans le département on distingue une petite différence de hauteur souvent en regardant la cheminée on voit un petit solin en ciment qui existe et qui est plus haut que la couverture actuelle et vous avez là l'épaisseur traditionnelle de la couverture ancienne qui avait été posée autrefois. Le chaume va se comporter comme une couverture végétalisée. La toiture végétalisée est une réponse plus écologique et en plus régionalement on colle au style ancien du département.

Les toitures débordent légèrement du mur et un dallage autour de la construction évite les infiltrations dans les fondations. Les gouttières sont donc inutiles, d’autant plus qu’elles coupent souvent les lucarnes et défigurent les façades.

Les couvertures

Il couvre la majorité des bâtiments ruraux jusqu’au XXème siècle.

La mécanisation et les risques d’incendie ont peu à peu fait disparaître ce mode de couverture.
On utilise traditionnellement des « gluis » (blé ou seigle) ou des « rots » (roseaux). Les gerbes de 1,20 à 1,40 de long et de 25cm de diamètre, sont fixées à l’aide de ronces fendues en deux sur des gaules de frêne ou de châtaignier non écaries.

Au faîte, le chaume des deux pans est rabattu et croisé pour recevoir de l’argile. Les iris qui y sont plantés maintiennent l’argile étanche et transmettent au chaume le taux d’humidité idéal pour son imperméabilité.

Au-delà des caractères esthétiques, économiques et écologiques, le seigle propose une souplesse d’utilisation, une imputrescibilité et une isolation thermique de très bonne qualité.

Une couverture en chaume peut tenir 60 ans si elle est bien réalisée et rechargée régulièrement.

Lorsque le chaume a été remplacé par l’ardoise ou la tuile, nécessitant une pente moins forte, les murs ont souvent été rehaussés afi n de gagner de la hauteur sous les combles. Ces rehausses (parpaing, brique) sont très visibles aujourd’hui

La tuile tenait une place non négligeable à l’époque gallo-romaine. Puis elle a disparu pour revenir timidement vers le XVème siècle. Les bâtiments ou certains pignons exposés peuvent également être recouverts par des petites planches de bois de même grandeur que les tuiles, appelées essentes. Cette couverture, généralement en châtaignier, est surtout utilisée dans le Sud Manche.

Dès le Xème siècle , les carrières de Diélette et de Tourlaville fournissent le nord de la presqu’île en pierre bleue. Revue tous les 50 ans, une toiture de schiste dure plus de deux siècles mais elle nécessite une charpente solide.

Ces plaques de schiste provenant du Calvados puis de l’Anjou apparaissent à partir du XVIIIème siècle. Elles sont clouées à l’aide de deux pointes à tête plate sur un lattis de voliges (petites planches de bois) plus ou moins jointives.

Les cheminées

Les cheminées sont toujours dans l’axe du faîtage à même le pignon ou sur le mur de refend. Les cheminées sont généralement composées d’un âtre, d’une hotte reposant sur des corbeaux et des piedroits. L’air chaud monte, entraînant la fumée dans le conduit. Plus celui-ci se rétrécit, plus la fumée s’échappe rapidement au-dehors. On peut encore apercevoir, sur certaines cheminées, de petites pierres plates qui empêchaient l’eau de ruisseler entre le chaume et la pierre. À l’intérieur de la cheminée, se trouvent de petites loges (foûnets ou founettes) pour conserver au sec, le sel, la farine… La plaque de fonte, support de décoration, renvoie la chaleur. La crémaillère permet de pendre la marmite. Les cendres étaient réutilisées pour la lessive.

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à suivre